Les quartiers historiques du sud de Téhéran sont habités par des familles modestes, voire pauvres, d’ouvriers, d’artisans et de petits commerçants. Conservateurs, croyants, ils soutiennent la République Islamique. Ils ont massivement voté, à deux reprises, pour le Président Mahmoud Ahmadinedjad.

Plus que d’autres, ils souffrent de la crise et des effets des sanctions mais pas question de s’en plaindre. Surtout face à une caméra étrangère.

Dans chaque quartier, il y a une mosquée et dans chaque mosquée, un groupe de Bassidjis. Créée en 1979, à l’avènement de la République Islamique, cette milice est l’un des piliers du régime. En cas de guerre contre l’Iran, ces millions de jeunes seraient mobilisés pour se battre contre l’ennemi.

Maître Olamaï a créé une école de karaté pour les Bassidjis de son quartier.