C’est le cœur de Téhéran, le poumon commercial du pays mais surtout, l’un des lobbys politiques les plus influents. Fervents partisans de la République Islamique, les Bazaris n’ont jamais critiqué le régime...
Mais cette année, la colère gronde. Dans la halle aux tapis, deuxième industrie du pays après le pétrole, les marchands sont mécontents. Il n’y a plus ni clients iraniens, ni touristes. A cause des sanctions financières internationales, le dollar a explosé, les prix à la consommation, aussi.
La crise est telle que le 3 octobre dernier, du jamais vu, les Bazaris manifestent ! La répression est immédiate.