Harkis… Les oubliés
Les harkis sont les Algériens qui ont choisi de combattre aux côtés de l’armée française durant la guerre d’Algérie (1954-1962).
Craignant les représailles du Front de libération nationale (FLN) après la signature des accords d’Évian, en mars 1962, environ 100 000 d’entre eux ont quitté l’Algérie pour s’installer dans le sud de la France. Certains ont été aidés par des soldats de l’armée française, d’autres par des « pieds-noirs ».
FRANCE 24 leur consacre un album souvenir.
© Crédits : FRANCE 24 - Textes : Tahar Hani - Réalisation Multimédia : Hussein Emara - Traduction : Moïna Fauchier Delavigne - Edition : Céline Curiol - Secrétariat de rédaction : Jean Baptiste Marot - Conception graphique : Emmanuelle Nicolas et Marine Tanguy - Développement : Mary Lou for codrops - Terry Prudent.

Les harkis sont les Algériens qui ont choisi de combattre le Front de libération nationale (FLN) aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’Algérie (1954-1962).
Fervent partisan de l’Algérie française, le bachaga Boualem demeure un symbole pour toute la communauté des harkis en France. Il a défendu sa vision de l’Algérie durant toute sa vie par un combat armé, mais aussi politique.
Aujourd’hui, 51 ans après l’indépendance de l’Algérie, ils seraient encore quelque 9 000 anciens harkis à vivre dans l’Hexagone. Pour ces hommes âgés, l’amertume de l’exil reste vive et ils ne peuvent toujours pas retourner en Algérie pour mourir dans le pays de leurs ancêtres. Ils souffrent de vivre dans un pays qui refuse de les reconnaître comme des Français à part entière alors que leur pays d’origine les considère toujours comme des « traîtres » à la nation et leur refusent jusqu’à l’entrée sur le territoire.




Fils de harki, Hacène Arfi a quitté l’Algérie en 1962, à l’âge de 5 ans. Il a passé toute son enfance et son adolescence dans le camp militaire de Saint-Maurice l’Ardoise, à côté de Nîmes. Selon lui, la vie dans le camp ressemblait à celle dans un hôpital psychiatrique, sauf que des enfants y vivaient aussi. Il accuse la France d’avoir opprimé ses parents et laissé les enfants de harkis sur le bord de la route, sans avenir.