1921 : Région autonome
L’Arménie, l’Azerbaïdjan et le Haut-Karabakh font partie de l’URSS. Le Haut-Karabakh (HK), enclave montagneuse du Caucase, accède au statut de région "autonome" au sein de l'Azerbaïdjan; une décision aussitôt contestée par les Arméniens qui constituent 94% de la population de la région. Mais peu à peu, l’URSS fait taire la montée des nationalismes.

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Durant l'été 1987, de violents incidents éclatent au Haut-Karabakh
alors que l'Union soviétique entre dans la "Perestroïka". Les
manifestants réclament le rattachement de la région autonome à la République socialiste et soviétique d'Arménie.


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1987 : Premières manifestations
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1988 : Le temps des progoms
La crise explose le 20 février quand le Parlement du HK officialise sa demande de rattachement à l'Arménie. Un pogrom contre les Arméniens éclate dans la ville de Soumgaït, faisant une trentaine de morts et provoquant un exode des Arméniens d'Azerbaïdjan. Quelques mois plus tard, de nouvelles violences explosent à Kirovabad.


1990 : "Janvier noir"
Alors que de nouvelles violences anti-arméniennes ont lieu en Azerbaïdjan, Mikhaïl Gorbatchev envoie 26 000 soldats pour mettre au pas un "Front populaire" azéri qui défie l'autorité de Moscou et veut en découdre avec les Arméniens. Environ une centaine d’Azerbaïdjanais sont tués.
1991 : "Indépendance autoproclamée
L'Arménie et l'Azerbaïdjan accèdent à l'indépendance. En réponse aux revendications sécessionnistes de la majorité arménienne du Haut-Karabakh, qui font craindre aux Azerbaïdjanais pour la sécurité de la minorité azérie de la région, l’Azerbaïdjan supprime l’autonomie du Haut-Karabakh. Soutenue par l’Arménie, le Haut-Karabakh s’autoproclame indépendant.

1991-94 : La guerre
La guerre entre les deux anciennes républiques soviétiques éclate en 1991. En 1992, le massacre de civils dans la ville de Khojali provoque la colère des Azerbaïdjanais.
Le conflit fait entre 30 000 et 40 000 morts; il fait aussi 600 000 déplacés azéris internes (selon l’UNHCR) et 350 000 réfugiés arméniens (selon les autorités soviétiques).


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1994 : Cessez-le-feu
Un cessez-le-feu est signé en 1994. L'Arménie l'a emporté militairement sur l'Azerbaïdjan et occupe 13% de son territoire, créant une continuité territoriale avec l'enclave du Haut-Karabakh. Les Nations Unies appellent les forces arméniennes à se retirer du territoire azéri. Depuis, le conflit est gelé, malgré les tentatives de résolution faites par l'OSCE et rejetées par les deux parties.

1998 : Démission Petrossian
Le président arménien Levon Ter-Petrosian démissionne après que son premier cercle a refusé sa proposition d’accord de paix au Haut-Karabakh. Son départ signe l’arrivée au pouvoir arménien d’un lignée d’hommes politiques beaucoup plus durs sur la question du Haut-Karabakh.

2001 : Echec de l'accord de paix
Les présidents arménien et azéri parviennent à une ébauche d’accord à Key West en Floride, mais aucun n’arrive à convaincre son peuple de son bien fondé. L’accord n’aboutit pas.

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2004 : L'affaire Safarov
L’officier azéri Ramil Safarov décapite à coup de hache Gurgen Margaryan, un officier arménien, lors d’un séminaire de formation de l’OTAN. Safarov, qui voulait "venger son peuple", est incarcéré en Hongrie.
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2011 : Echec à Kazan
Le président russe Dmitri Medvedev échoue à faire passer un accord de paix à Kazan en Russie.
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2012 : Safarov ravive les tensions
Incarcéré depuis 2004 en Hongrie, l’officier Ramil Safarov est transféré en Azerbaïdjan où il est gracié et élevé au rang de héros national. L'affaire provoque un regain de tensions entre Bakou et Erevan.

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