RD CONGO, Goma
Charly Kasereka, journaliste indépendant
"Les images amateurs sont tournées en dehors des règles professionnelles ce qui leur donne un intérêt particulier. C’est un ami Observateur, Alain Wandimoyi, qui m’a expliqué le fonctionnement du site. Je me suis inscrit et un jour, une journaliste m’a contacté. Depuis, j’ai beaucoup collaboré en parallèle de mes déplacements professionnels.
Cette expérience m’a aidé. J’ai appris comment recouper les informations, même en étant parfois loin de l’évènement. Je suis heureux de contribuer à une tache noble : informer."
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ÉGYPTE, Le Caire
Mostafa Kandil, étudiant en médecine dentaire
"J’ai entendu parler des Observateurs quand un journaliste de l’équipe m’a contacté sur Twitter pendant les élections présidentielles égyptiennes de 2012. J’ai ensuite continué à contribuer sur différents évènements qui ont eu lieu en Égypte.
Ce qui me plaît dans ce concept, c’est que ce sont des locaux, des gens ordinaires qui donnent leur vision des choses, leur vérité, sans agenda politique."
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CAMEROUN, Douala
Jean D., étudiant
"Je suis un fidèle de l’émission hebdomadaire « Les Observateurs de FRANCE 24 ». Comme c’est vraiment ouvert à tout le monde, ça m’a décidé à contribuer. Mon ambition est d’évoquer les choses qui me choquent quand je me balade dans les rues de Douala et le sujet le plus grave est pour moi la justice populaire. Mon combat continuera tant que le fléau ne sera pas éradiqué."
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CHYPRE, Nicosie
Alex Akana, étudiant
"Depuis la création de FRANCE 24, je suis un grand fan. Je regarde toutes les émissions et je savais que si je voulais faire passer une information, je devais contacter l’équipe des Observateurs. Quand j’ai appris qu’un homme s’était fait casser la jambe par les forces de police à Chypre, j’ai immédiatement envoyé la vidéo aux journalistes.
On continue à se faire contrôler sans cesse. Si on veut que les droits des étrangers soient respectés à Chypre, davantage de médias doivent s’intéresser à nos problèmes."
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CENTRAFRIQUE, Bozoum
Aurelio Gazzera, Prêtre
"Si je collabore avec les Observateurs c’est pour que les souffrances d'un pays peu connu et très peu médiatisé puissent être connues, et que cela contribue à la mise en place de solutions. Cette expérience m'a fait réaliser que les médias ont véritablement la capacité d’amorcer des changements.
Contribuer m'a amené à être plus attentif à ce qu’il se passe autour de moi. J’ai un regard plus précis et plus averti sur les nouvelles (bonnes ou, plus souvent, mauvaises) que j’envoie."
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IRAN
Vahid RAMIN, guide touristique
"Je suis un passionné de nature et d’histoire et dans mon travail j’ai pu voir à quel point certains lieux ont été dégradés et j’en suis profondément inquiet. Les médias sont une chance unique de faire bouger les choses. Les Observateurs donnent une voix aux personnes qui cherchent à dénoncer ces crises et sont un outil dans notre bataille contre l’indifférence."
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GRÈCE, Corinthe
Thomas Matumona, réfugié congolais
"Je regardais FRANCE 24 sur mon portable dans ma cellule de la prison pour sans-papiers de Corinthe. Je me suis dit que je devais absolument diffuser des photos de nos conditions de détention. Discrètement, j’ai photographié la cour, les toilettes, la nourriture. Finalement, les photos ont été diffusées sur l’antenne. J’étais malade et personne ne m’apportait de soins, il fallait bien que je fasse tout pour faire parler de mon cas. Un peu plus tard, un avocat a accepté de plaider ma cause et j’ai pu sortir. Aujourd’hui, je suis réfugié en France."
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LIBYE, Benghazi
Abdulhameed Amrooni, journaliste radio
"J’ai d’abord assisté à l’atelier de formation de la plateforme Libyablog [projet commun FRANCE 24/RFI] en avril 2013. Les journalistes ont été intéressés par des vidéos de déforestation que j’avais filmées dans la région de Benghazi. Et j’en ai parlé dans l’émission hebdomadaire.
Ça a été une occasion en or pour sensibiliser le téléspectateur libyen à l’ampleur de la catastrophe. Et ça a été une satisfaction personnelle de pouvoir œuvrer à la protection des forêts, mais aussi de faire une expérience nouvelle dans les médias où j’ai commencé à travailler en 2011."
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MALI, Bamako
Moulaye Oumar Haidara
"Ces scènes de corruption sont courantes, mais ce jour-là je me suis dit : « Il faut que je filme pour les Observateurs. » J’avais peur, c’est sûr, mais comme j’étais certain que ça passerait dans les médias, ça m’a motivé. J’ai bon espoir que ces pratiques changeront aussi grâce à notre nouveau président Ibrahim Boubakar Keita.
J’ai beaucoup d’autres idées en tête. Je voudrais parler de l’insalubrité à Bamako, ou encore des villages du nord du pays qui ont du mal à se repeupler après la guerre. Ce sera pour très bientôt. Mais ici, on a beaucoup de problèmes techniques. Et l’informatique coûte cher."
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PHILIPPINES, Makati
Domique Lemay, responsable de l’organisation Virlanie
"Je contribue depuis quelques années lors d'événements importants aux Philippines telles que les élections, les catastrophes naturelles etc. Le fait de répondre à une interview ou d'écrire un texte sur une actualité précise me permet de prendre du recul par rapport à l'événement et de l'analyser. J’aimerais être plus réactif encore et contribuer davantage."
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ISRAËL / TERRITOIRES PALESTINIENS, Jérusalem
Sarit Michaeli, activiste
"Mon organisation B’Tselem travaille avec un réseau de citoyens dans les territoires palestiniens occupés. Ce sont des gens formés, en qui nous avons confiance et à qui nous avons fourni de petites caméras. Quand ils filment des incidents – comme cette vidéo d’un enfant de cinq ans qui se fait arrêter par des soldats pour avoir lancé une pierre – nous la relayons sur notre site et dans des médias qui s’intéressent aux droits de l’Homme comme Les Observateurs de FRANCE 24. Cinq ans, c’est extrême, mais des enfants plus âgés sont régulièrement arrêtés par les soldats à Hébron."
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GUINEE, Conakry
Mohammed Mouctar Dannah Condé
"Quand j’ai filmé cette scène, jamais je n’aurai imaginé que ça passerait quelques jours plus tard sur FRANCE 24. Ce sont des scènes que je vois tout le temps et sans savoir pourquoi, ce jour-là, j’ai filmé. Ça a fait rire des amis et un contact policier m’a dit de partager la vidéo sur les réseaux sociaux pensant que ça permettrait de moraliser les pratiques policières. Ça a fait le buzz et un journaliste de FRANCE 24 m’a appelé. Puis je suis passé dans l’émission.
Il y a eu énormément de réactions autour de moi. Les policiers à Conakry maintenant me reconnaissent et se méfient de moi. Ils pensent que je vais essayer de les piéger !"
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