Un manifestant équipé d’un bouclier passe dans le « no man’s land » qui sépare les policiers de la première barricade.
Mehdi Chebil / FRANCE 24
Les concessions successives du président Ianoukovitch sont perçues ici comme un aveu de faiblesse du pouvoir. Elles ne font que renforcer les demandes de l’opposition pour des élections anticipées.
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Sous l’effet du froid, les jets d’eau continus des policiers viennent figer les restes des pneus calcinés laissés sur le champ de bataille.
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Les températures descendent jusqu'à moins 20 degrés la nuit et des stalagmites apparaissent sur les carcasses de véhicules calcinés.
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Les bus calcinés des forces anti-émeute, détruits lors des affrontements de mardi soir, font désormais office de ligne de front entre les manifestants les plus radicalisés et la police.
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Les manifestants utilisent une catapulte artisanale pour atteindre les lignes policières, situées à 150 mètres de là.
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Les manifestants ont brûlé des centaines de pneus avant la barricade de première ligne afin de créer un écran de fumée entre eux et les forces anti-émeutes.
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Cet écran de fumée n’empêche pas les manifestants de jeter sporadiquement un feu d’artifice ou un projectile vers les forces anti-émeutes.
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Une odeur de pneu brûlé flotte en permanence sur les barricades et une suie noire recouvre le visage de nombreux manifestants en première ligne.
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Pas de répit à l’arrière, où les barricades sont constamment entretenues. En gelant, l’eau agit comme une sorte de ciment entre les sacs de neige entassés.
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Le canon à eau est également une arme redoutable pour les policiers : ce manifestant blessé recouvert d’une couche d’eau gelée est évacué vers l’arrière.
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Des centaines de manifestants équipés d’armes artisanales – fourches, matraques, cocktails Molotov - se relaient en permanence sur les barricades.
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Le dialogue entre policiers et manifestants n’est cependant pas complètement rompu. Ici, les représentants de chaque camp se serrent la main au milieu du « no man’s land » après que l’hymne nationale a résonné sur les barricades.
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Un pompier regarde l’étendue des dégâts au milieu du « no man’s land ».
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